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Premiers Liens et Équilibre Fragile

  Le matin, après la sonnerie, Shiroyama arrive en retard à la classe. à sa surprise, Mizuki, Hana et Arai sont déjà là, comme si leur groupe naissant avait pris forme sans qu'il y ait eu de discussion formelle à ce sujet. Shiroyama s'assoit à c?té d’eux, sans chercher à discuter, mais il note que leur présence ne le dérange pas. Ils sont là, simplement.

  En classe, l'enseignante annonce un projet de groupe. Shiroyama s’attend à être de nouveau mis à l’écart, mais à sa grande surprise, Mizuki lève la main et suggère que le groupe travaille ensemble.

  Mizuki :

  ? Pourquoi ne pas faire équipe, Shiroyama ? ?a pourrait être sympa. ?

  Shiroyama (réfléchissant un instant, un léger sourire) :

  ? Pourquoi pas... ?

  Le groupe est formé, mais la dynamique est différente. Shiroyama commence à réaliser qu’il pourrait bien ne pas être aussi seul qu’il le pensait.

  Durant le projet de groupe, Mizuki propose de travailler sur un sujet en lien avec les films et la culture pop. Arai, enthousiaste, prend immédiatement la parole, lan?ant des suggestions de films à étudier. Hana, comme toujours, observe silencieusement, mais ses yeux brillent d’une curiosité palpable. Shiroyama, de son c?té, reste plut?t discret, mais il intervient ponctuellement avec des remarques pertinentes. Peu à peu, il remarque qu’il commence à s’impliquer davantage, sans s’en rendre compte.

  Arai :

  ? Et si on parlait de l'impact des films d'horreur sur la société ? ?

  Shiroyama (avec un regard pensif) :

  ? C’est peut-être plus complexe que ?a, si on creuse le c?té psychologique. ?

  Arai fronce les sourcils mais hoche la tête, intéressé.

  Arai :

  ? Pas mal, j’aime ?a ! ?

  Mizuki, quant à lui, semble de plus en plus détendu, trouvant un terrain d'entente avec Shiroyama. Hana finit par prendre des notes, et l’ambiance devient plus collaborative.

  Pendant la pause déjeuner, le groupe se retrouve sur le toit, comme d’habitude. Shiroyama commence à se détendre un peu plus, rendant la conversation plus facile. Arai parle de ses films préférés, tandis que Mizuki raconte une histoire absurde qu’il a vue dans une vidéo en ligne. Hana intervient enfin, d’un ton calme mais surprenant, donnant son avis sur un film dont Arai parlait.

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  Hana :

  ? Ce film… c’est plus une métaphore de la peur. Mais ce qui est intéressant, c’est que les personnages n’ont pas d’évolutions réelles. ?

  Les trois autres la regardent avec surprise. Shiroyama, bien qu’il n’ait pas beaucoup à dire, commence à voir un autre c?té d’Hana, celui qu’il n’avait jamais vu.

  Shiroyama (pensif) :

  ? Peut-être que c’est ?a qui rend le film si fascinant... l’idée de stagner. ?

  Hana lui sourit doucement, et une sorte de compréhension mutuelle se forme.

  Quelques jours plus tard, le projet arrive à son terme. Le groupe présente son travail devant la classe. Shiroyama parle avec aisance, son ton calme et direct, mais la passion se per?oit dans ses mots. Mizuki intervient pour apporter des détails sur les films choisis, Arai commente avec enthousiasme, et Hana complète avec des idées critiques qui surprennent tout le monde, en particulier l’enseignante, qui semble étonnée de la profondeur de leur réflexion.

  Enseignante (impressionnée) :

  ? Vous avez vraiment travaillé ensemble, c’est… surprenant ! C’est très cohérent et bien pensé. ?

  Le groupe se regarde avec un air satisfait. Shiroyama, pour la première fois, sourit un peu, mais il essaie de garder son calme. Il n’a pas l’habitude de se sentir fier de ses accomplissements scolaires, mais il commence à reconna?tre que ce n’est pas toujours qu’une question de points. Parfois, c’est juste un peu de plaisir à faire quelque chose ensemble.

  En classe, alors que tout semble calme, la déléguée modèle, toujours dans son r?le de perfectionniste, se tourne de nouveau vers Shiroyama. Elle semble agacée par sa manière détachée de voir les choses.

  Déléguée :

  ? C’est bien beau de faire des projets, mais tu n’as toujours rien changé. La paresse n’a jamais mené quelqu’un bien loin. ?

  Shiroyama la regarde tranquillement, sans se laisser déranger.

  Shiroyama :

  ? Pas besoin de courir. Je n’ai jamais dit que je voulais aller vite. ?

  Le regard de la déléguée est dure, mais Shiroyama reste implacable. Il sait que ce n’est pas une question de performance pour lui, mais plus de rythme personnel. Et il commence à accepter que ce groupe qui se forme autour de lui, bien qu’imprévu, lui donne un certain équilibre.

  Le soir, Shiroyama se retrouve seul dans sa chambre, les pensées flottant dans sa tête. Il regarde par la fenêtre, la ville s’épanouissant dans les lumières du crépuscule.

  Voix off (Shiroyama) :

  ? Peut-être que c’est ?a, la vie. Ce n’est pas d’être le meilleur, mais d’accepter d’être avec ceux qui t’entourent… même si tu n’y étais pas préparé. ?

  Il se tourne vers la fenêtre, un léger sourire se formant sur ses lèvres. Il n’a pas encore trouvé sa place, mais pour la première fois, il se demande s’il en a réellement besoin.

  ?? Dernière phrase :

  ? Parfois, être entouré n’est pas un choix… mais ?a n’en rend pas moins la chose intéressante. ?

  Fin

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